Céline Alfiste au Féminin
Comment devient-on Alfiste ?
Enfin comment devient-on Alfiste avec un grand E à la fin ? Eh oui !!! Le monde merveilleux d’Alfa Romeo n’est pas seulement réservé à la gent masculine… Les filles aussi se laissent contaminer par le virus vert en forme de trèfle, et j’en fais partie !
Moi, Céline, je suis Alfiste au féminin. Pourtant, je n’avais pas de prédisposition particulière : pas de souvenirs d’enfance en Alfa Romeo (mon père roulait en Citroën) et pas d’intérêt particulier non plus avant 2003 pour le monde automobile dans sa généralité.
Il a suffit de croiser au hasard dans une rue parisienne le regard d’une 147 pour éveiller une attention particulière pour Alfa Romeo. Mais l’élément déclencheur, c’est l’achat de notre berline familiale en 2003, une 156 1.6 TS rouge. Là, tout a commencé, dont nos premiers rallyes du Club Alfa Romeo de France dès 2004 ! Que d’aventures, de fous rires, mais aussi, et surtout que de fabuleuses rencontres nous avons eues lors de ces sorties mémorables.
Le tout premier, c’était en juin 2004, le CARF était Magny-Cours, c’était incroyable ! C’est là où j’ai fait connaissance avec le monde des Alfa, des anciennes, des young timers, des petites dernières dont les GTA. Petite anecdote amusante lors des premières sorties : les carfistes s’adressaient systématiquement à Michel pour parler “bagnole”, et il répondait “non ce n’est pas moi, c’est ma femme qui est membre du club”… Une situation amusante, où les rôles s’inversaient : lors des rallyes, c’est moi qui conduis et Michel est copilote (en fait je prends la place la plus facile, j’ai toujours une pensée émue pour les femmes qui sont généralement les copilotes et qui doivent assumer cette lourde tâche). Au final, on a tout de suite trouvé notre place au sein du club qui est devenu au fil du temps notre famille Alfa.
On m’a souvent posé la question de savoir qu’elle était l’Alfa Romeo que je préférais… Je n’ai jamais su répondre à cette question. Et franchement, si j’y réponds, ce sera avec mon jugement de fille : parce qu’elle est belle, elle est rouge ou noire et elle a un V6 sous le capot. Je n’ai pas d’Alfa Romeo préférée, mais quoi qu’il en soit, j’avoue avoir connu une période où le monde Alfa se réduisait à l’Alfa 75 !
C’est peut-être même grâce à ce modèle que j’ai eu en différentes motorisations que j’ai commencé à faire mes premiers pas dans le monde merveilleux de la mécanique. Car, même avec toute ma mauvaise foi Alfiste, eh bien une alfa ça tombe en panne : embrayage HS de ma magnifique 75 V6 lors d’un rallye en Bourgogne, on a fini en Fiat Punto… pot d’échappement qui se décroche de la 75 turbo, on a fait Turin Chantilly en échappement libre… Mais, la palme de la panne revient à mon GTV 916 turbo qui peut arriver à fonctionner une semaine maximum sans tomber en panne. Mais il est beau ce GTV, une ligne intemporelle, un des derniers moteurs fabriqués à Milan (euh enfin je crois). Je n’ai jamais gardé une Alfa aussi longtemps, pourtant depuis 2008, il collectionne les pannes. Mais ce doit être ça « être passionnée », c’est être déraisonnable et affirmer que sa voiture est la plus belle et la plus fiable avec un brin de mauvaise fois !
A bientôt, pour vous compter d’autres histoires d’Alfistes au Féminin…..
Céline Chappat.